Les peintures murales

Ces peintures ont été découvertes récemment, à l’occasion de la dépose, pour restauration, du retable du XVIIIe siècle qui orne le chœur de l’église. Elles auraient été réalisées à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe. Une étude est en cours pour leur datation, leur inscription dans l’histoire de l’église et leur valeur artistique.

La partie lisible, dans l’abside à droite, montre dans le registre du haut, comme écrit dans les cartouches :
– Sainte Catherine d’Alexandrie. Elle est reconnaissable à ses attributs, la roue de son supplice et l’épée qui l’a décapitée. Ici est visible l’épée dans sa main droite.
– Sainte Lucie de Syracuse. Un des épisodes les plus célèbres de son martyre, plus légendaire que réel, est celui selon lequel on lui arracha les yeux. On les retrouve dans la coupelle qu’elle tient dans sa main gauche. 

La partie inférieure représente, à la manière d’une bande dessinée, deux scènes de la Passion du Christ :
– Jésus entouré de soldats romains devant le procurateur Ponce Pilate qui se lave les mains.
– L’imposition de la couronne d’épines. Jésus tient un roseau qui lui a été donné par dérision comme sceptre.

L’étude conduite par les services spécialisés a conclu que ces peintures ne feront pas l’objet d’une restauration mais d’une simple mise en conservation. Aucune possibilité technique ne s’est dégagée pour les garder à la vue des visiteurs. Elles seront photographiées et après l’accrochage du retable ces photographies seront présentées dans l’église.

Il est possible de voir ces peintures à certaines occasions, les journées européennes du patrimoine par exemple.