Une brève histoire du village

Le village de Labarthe-Inard est situé sur les hautes terrasses de la vallée de la Garonne au pied d’un coteau qui porte l’actuelle route D817. Celui-ci est enrichi d’une nappe phréatique abondante qui est à l’origine de nombreuses sources en contrebas. Celle de la côte de la Canaou a sûrement dû influencer l’implantation des premières populations locales.

D’une superficie de 1000 hectares, le village de Labarthe-Inard s’étend du lit de la Garonne au sud à la vallée du Soumès au nord. Beauchalot à l’est et Estancarbon à l’ouest encadrent la commune.

Le nom : Labarthe doit provenir du mot ancien bart ou barth ce qui signifie marécage et même boue en liaison avec les sources.

Le nom Inard a été ajouté au Moyen Age, Pointis et Labarthe Inardis appartenaient à Isnardus.

En 1304, Bernard de Mauléon est seigneur de Labarthe-Inard, le pays est ensuite une possession de la baronnie puis de la châtellenie d’Aspet. Au XVIIIe siècle, la famille de Coret en avait la coseigneurie (L.Dutil).

Des galets taillés témoignent d’une ancienne occupation au niveau de la terrasse du « Cazares » qui pourrait dater du néolithique (autour de – 10 000 ans). 

Pendant l’occupation romaine, la capitale était Lugdunum Convenarum (Saint Bertrand de Comminges). L’actuel « chemin de la gare » repose sur le tracé d’une voie romaine qui se manifeste au niveau du quartier de Naritz le long de la voie ferrée. D’anciennes tuiles à rebord témoignent de la présence d’une villa gallo-romaine, d’autres villas supposées se trouvaient à la limite est du village détruites lors de l’invasion des Barbares.

La voie romaine est devenue ensuite un « chemin de Saint Jacques de Compostelle ».

Une ancienne chapelle appelée Notre Dame de Pitié se trouvait dans le quartier de la Pouche ainsi qu’une léproserie peut être simplement une étape sur le chemin de Saint Jacques.

Labarthe-Inard